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Retrouvez ici mes chroniques dans le journal L’Impact ainsi que le lien vers mes « Incomparables Chroniques » sur Youtube.
J’interviens régulièrement dans l’émission « La Grande Émission » présentée par Philippe Salciccia sur Var Azur, chaine de Télévision Locale de la zone CSA de Toulon-Hyères, diffusée sur le canal 30 de la TNT.
Retrouvez mes chroniques psycho dans ma rubrique Mon Actualité
Ma dernière chronique dans La Grande Emission
La Playlist de La Grande Émission
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Merci à VAR AZUR pour son autorisation de diffusion.
L’incomparable Chronique de Christine Nadeau #1 La séduction
L’incomparable chronique de Christine NADEAU #2 Le Bonheur
L’incomparable chronique de Christine NADEAU #3 Le choix
L’incomparable Chronique de Christine NADEAU #4 Le Couple
L’incomparable Chronique de Christine Nadeau #5 La sexualité
Fuite, refus ou acceptation ! Que faire ?
Regard sur la place de la peur dans les comportements humains… Quelle fonction et quel intérêt ?
“ Le plus sûr dans la peur est d’avancer “.
Citation de Antoine Claude Gabriel Jobert (Le trésor de pensées 1852)
Retrouvons nous après ce break des vacances où j’espère la rêverie a été votre amie fidèle afin d’amorcer le retour dans le réel et le quotidien avec une notion que je trouve de plus en plus présente dans le langage commun, La Peur !
“ J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre “.
Nelson Mandela
Qu’est-ce que la peur ?
La peur est une émotion ressentie généralement en présence, ou dans la perspective, d’un danger ou d’une menace. En d’autres termes, la peur est
une conséquence de l’analyse du danger et permet au sujet de le fuir ou de le combattre. C’est clair ?
La peur est une émotion totalement subjective qui s’ancre sur des certitudes de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir le vivre, bref, c’est un instrument de contrainte et de négation d’un potentiel et d’un dynamisme de vie !
Vue à travers le regard du parent…
Combien de fois ai-je entendu des parents dire à leurs enfants « n’ai pas peur ! », « ne craint rien » comme si les peurs éprouvées à cet âge du début de la vie n’étaient pas importantes ou pas légitimes ! Pourtant, à y réfléchir un peu plus, est-ce que la peur de l’inconnu que peut vivre un enfant dans son contexte de développement et de construction de confiance ne peut pas avoir une place réelle et raisonnable (doué de raison) ? J’aurais tendance à penser que l’expression de cette émotion est normale dans un vécu de construction et donc de totale incertitude. Notre place en tant qu’adulte n’est pas de les « contraindre » à ne pas avoir peur mais plutôt de leur donner à voir tout le potentiel qu’ils recèlent et de leur permettre d’accepter de se confronter à leurs compétences déjà existantes mais parfois encore inconnues.
Et pour nous les « grands » !!
J’entends les adultes que je rencontre exprimer la peur en toute occasion « j’ai peur de ne pas y arriver », « j’ai peur de ne pas savoir le vivre », « j’ai peur de cette relation et de mon engagement », « j’ai peur du changement », « j’ai peur de l’inconnu », « j’ai peur de souffrir»… je pense que j’ai fait le tour de toutes les expressions de peur !
Regardons avec un peu de recul ce que génère ce trouble.
Dans un contexte de peur, la première réaction est souvent la fuite comme si refuser de se confronter à cette émotion si subjective était plus adapté que de se rendre compte des possibilités que nous ouvre le vécu de l’inconnu, du différent. Chacun se rattache de façon inéluctable à son histoire, à son vécu, à ses croyances et lorsque se présente à soi un événement qui résonne avec son
passé ou qui demande de susciter de nouvelles visions et perceptions de la situation, l’énergie dépensée est le besoin impérieux de ne surtout rien changer. Rester dans ses compréhensions et ressentis souvent préconçus, arbitraires et faux afin de penser poursuivre sans émotion trop forte le court de sa vie…
La peur est éprouvée dans des contextes de bonheur, de joie et de plaisir où elle s’insinue dans la certitude que ce moment ne durera pas, que le souvenir de l’avoir déjà perdu est si grand que le moment présent n’a pas de place. C’est le cas de nombreuses relations amoureuses qui ne se concrétisent pas car l’un des deux reste en retrait, en attente ou carrément prend la fuite alors que le lien et la rencontre répondent aux désirs et besoins des deux.
Et dans notre monde actuel, la peur est aussi ressentie face à la différence, à l’inconnu, à ce qui ne rentre pas dans notre compréhension primaire.
Dans cette peur, la seule expression est souvent l’enferment dans des certitudes très égocentrées ne rassurant qu’à très court terme mais qui permettent si fugacement de se sentir dans le vrai et le juste…n’est-ce pas au final un leurre ?
Je pourrais aller bien plus loin, mais peut-être cela vous ferait-il peur ?!
Acceptez de prendre du recul sur certaines de vos émotions dévastatrices afin de vous permettre de vivre le temps présent et tous ses inattendus et ses inconnus qui sont la substantifique moelle de la Vie !
Bref n’ayez pas peur et faites-vous confiance !!!
ou l’échappée belle de l’imagination
« Rêverie, ô cigare invisible du sage ! » Victor Hugo
Le décor :
Me voilà sur une plage, les pieds en éventail devant une étendue d’eau à perte de vue, le ronflement des vagues qui m’enchante et m‘apaise tout à la fois…
Je suis dans une montagne avec autour de moi l’infini et ses aspérités, des odeurs plein le nez et le chant des oiseaux pour me raconter des histoires…
Bref un contexte si envoutant et reposant que mon esprit vagabonde, je rêve et je laisse aller toutes ces pensées douces et agréables.
De quoi parle-t-on ?
« La rêverie est une modification de l’état de veille d’un individu sous la forme d’un détachement de courte durée, soudain et généralement involontaire, de l’environnement entourant cette personne, son esprit s’absorbant dans une activité autonome et sans lien avec la réalité du moment.
Promenade intérieure
J’aimerais vous accompagner dans un monde parfois oublié par « manque de temps », « urgence » « recherche d’excellence » « peur du vide », c’est le monde du rêve ou plus précisément de la rêverie.
Le rêve est souvent relégué exclusivement au monde du sommeil et se voit confronté à notre inconscient qui élabore pour nous des images, des contextes, des situations plus ou moins agréables.
Le rêve est tout de même dans le langage commun un moment agréable.
Mais la rêverie, ce moment qu‘enfant on se construit, qui nous est autorisé un temps mais reproché lorsque l’école et le besoin de résultat pointe le bout de son nez. « Cet enfant a des capacités mais qu’est ce qu’il est rêveur ! » « il paraît être souvent dans la lune » « il est ailleurs »… Mais où partent ces enfants lorsqu’ils sortent du champs du réel ?
Ce temps de la rêverie est une connexion très douce avec soi même et une déconnexion du réel sans pour autant s’y soustraire totalement.
Installez vous dans un lieu agréable, dégagez vous d’une file d’attente trop longue, échappez vous de tâches ennuyeuses et répétitives… Tant de moments où cette ballade intérieure est une ressource extraordinaire à une connaissance plus fine de soi même. Ces temps de construction mentale imaginaire sont des ouvertures bénéfiques sur notre capacité d’imagination, sur notre potentiel de positionnement et sur notre énergie de vie et d’intégration dans notre réel.
Toutes les recherches dans les domaines de la psychologie, de la psychanalyse et des neurosciences démontrent l’intérêt et le bénéfice de cette pratique si évidente dans l’enfance et parfois si compliquée dans notre monde d’adulte.
Passons à la pratique !
L’été et les vacances sont là , donc le temps est élastique (sinon ce ne sont pas des vacances !). Installez vous dans un endroit qui vous est agréable et fermez les yeux, si le paysage est votre source de déconnexion, posez votre regard sur un point fixe de cette jolie photographie et maintenant, laisser votre imagination faire le reste… la rêverie va se construire avec vos désirs physique ou mentaux et surtout ne vous interdisez à rien et lâchez prise…
Voilà vous y êtes ? Super, donc vous saurez retrouver ce moment magique avec vous même dans d’autres temps parfois moins agréables de votre quotidien !
Vous pourrez apprécier la distanciation que cela vous procure dans des évènements parfois compliqués à gérer ! Vous connaître et vous accepter toujours un peu plus, c’est le leitmotiv d’une vie…
Bel été réparateur à vous tous!
De la réalité émotionnelle à la réalité sexuelle.
Ce mois de juillet sera la découverte de la genèse du couple et de sa faculté de construction et de réalisation.
Regard rapide et direct ….
69, 69, 69 à quoi cela vous fait-il penser ? Je vois vous n’êtes axé que sur des contextes joueurs et jouissifs dans cette période estivale ! Vous avez raison c’est une position dans laquelle chacun est totalement connecté à l’autre. Qu’est-ce que ce temps du couple offert aux jeux sexuels, quelle importance dans la vie du couple et dans son épanouissement ? Voilà un sujet inépuisable et je vais donc revenir à la rencontre et la genèse de deux personnes pour finir sur ces élans des corps, source intarissable de fantasmes de plaisir et de frustration !
Premier regard…
Comme pour le 69, il est question d’emboîtement dans la rencontre entre deux personnes ! Pour le couple, on parle d’emboîtement névrotique. Lors d’une rencontre les sentiments et le désir se construisent sur des failles, sur des fragilités, sur des souffrances et sur l’histoire personnelle. Chacun va chercher de façon inconsciente la protection, l’assurance, la validation et la reconnaissance de tous ses troubles et imperfections. La recherche est souvent la quête idéale du miroir de ce que l’on aime chez soi. Le lien à l’autre se situe pourtant beaucoup dans des formes de réparations de tous ses maux et dans une demande non verbalisée de réparation. La passion est bien cet état, parfois incontournable, où le partenaire est la représentation incarnée de « tout ce que l’on rêvait », il est l’écho de l’image positive de soi même. L’approche est une période de fusion où les premiers emboîtements vont se construire. Cela se joue dans l’inconscient et les raisons de ces rapprochements sont souvent mis à jour lors des séparations, des conflits ou des ruptures car c’est le temps de la compréhension et de la verbalisation sur le pourquoi de la rencontre et de la fonction réelle de l’autre dans l’histoire de chacun. Voilà la réalité peu romantique (!!) de l’emboîtement névrotique du couple, c’est tout simplement une construction sur les névroses des deux protagonistes !!
Et le 69 dans tout ça ?
La sexualité est la part la plus complexe du couple car c’est celle qui demande à chacun de se livrer, de se lâcher et de s’offrir à l’autre. Il est question de passer de la représentation idéalisée et fantasmée de son propre désir et plaisir sexuel à une réalité factuelle et partagée de sa sexualité. Comment exprimer ce désir et ce besoin d’emboîtement, comment accepter l’autre dans sa réalité ? Je compare souvent la sexualité dans le couple à la cour de récréation d’école (lorsqu’elle est bienveillante et respectueuse) où la seule règle est le plaisir partagé et le jeu. La rencontre des corps et de différentes positions comme la 69 s’inscrit dans une volonté de lâcher prise et d’offrir sa part d’intime à son partenaire. La parole sur la sexualité du couple est aussi une forme d’introduction aux préliminaires où le désir et l’image idéalisés et fantasmés vont se confronter à la réalité de la légèreté mais aussi à la capacité des deux acteurs à sortir de leurs zones de confort.
À vous de jouer !!
Voilà , de l’emboîtement névrotique à l’emboîtement sexuel, il n’y a qu’un pas… Allez vous le « sauter » ou resterez-vous à espérer et à avoir peur de passer à l’acte… C’est l’été et parfois la meilleure période pour retrouver ses comportements d’enfant dans la force et le pouvoir jouissif du jeu….
Belles rencontres à vous…
Attendre et voir venir…
Est-ce une solution efficace pour l’entreprise ?
« Ce n’est pas le changement qui fait peur aux gens, mais l’idée qu’ils s’en font » – Sénèque
Vision initiale
Le maître-mot du chef d’entreprise dans le contexte actuel est « on verra après les élections », « je prendrai une décision après les résultats des présidentielles » . Est-ce logique, légitime et cohérent ?
Je ne répondrais pas de façon définitive à cette question, la certitude qui se dégage de ce contexte est la sensation d’un flou et d’une insécurité totale par rapport aux suites économiques.
Ces élections ne font que nourrir un peu plus l’état de crise et d’incertitude dans lequel baignent tous les actifs.
Vision du collectif
Dans les contraintes de changement souvent mal vécues par les employés, la réflexion la plus souvent entendue est « je ne peux pas me projeter, je ne sais pas ce qui va se passer, je n’ai pas de visibilité sur la suite de ma carrière »…
C’est exactement ce que peut dire aujourd’hui un chef d’entreprise ! Le doute et l’imprévisibilité est une notion complexe à tous les niveaux et le responsable doit se projeter suivant les différentes possibilités sans avoir aucune certitude de l’efficience de sa réflexion et donc de la validité de ses potentiels choix. Donc faute de certitude, l’attente paraît pour la majorité la meilleure des solutions afin d‘éviter un faux pas pouvant générer plus de problème que de bénéfice.
La population est dans un besoin exprimé de changement et cette quête met à mal la construction d’un avenir commun. Cette élection est celle qui a ouvert totalement la place au risque et les évènements mondiaux n’aident en rien à observer avec objectivité les possibles de demain.
Prendre du recul est parfois compliqué surtout lorsque le temps économique est suspendu, mais n’est-ce pas le moment idéal pour observer son entreprise, son bilan humain, ses choix, son parcours et le lien aux personnels ?
Explorez toutes les idées de changement et d’évolution de votre entreprise et observez l’implication des employés dans les bouleversements. Comment en tant que maître d’œuvre vous les avez inscrits dans les projets de façon active ou dans une explication claire de la suite de leur chemin professionnel ? Cet état d’insécurité dans lequel vous êtes aujourd’hui, ils le vivent de façon récurrente car souvent à l’écart des décisions par choix, peur ou implicitement. Dans ce temps de suspicion, d’observation et d’attente, le management humain est un outil de motivation et d’implication des membres de l’entreprise à son épanouissement économique.
Action adaptée
La crise est le temps de l’élévation et des décisions pour le chef d’entreprise.
Élévation, car la crise n’est que la représentation physique d’un état existant de façon édulcorée depuis quelques années et se situer au-dessus de la mêlée est une certitude de bonne compréhension du chaos et donc de décisions adaptées et
constructives. Que ce temps de retenue vers l’extérieur soit une ouverture plus claire et partagée vers son équipe.
« Ce n’est pas le changement qui fait peur aux gens,
mais l’idée qu’ils s’en font » – Sénèque
Visualiser les enjeux de demain en corrélation avec les objectifs de l’entreprise et la réalité
Cela peut apparaître quelque peu acrobatique et pourtant c’est la réponse à la posture d’attente et d’inquiétude du moment. Observer la réalité avec un maximum d’objectivité et construire à partir de cette réalité ambiante (économique, sociale…) .
Construire dans une vision pérenne, c’est prendre en compte les aléas humains de l’entreprise et les positionnements des employés. Ce temps que l’on peut matérialiser comme un temps de jachère dans le monde agricole est, pour l’entreprise, un moment idéal de repositionnement.
Cette orientation et cette incitation à la réflexion et à la parole collective sont les maîtres mots d’une motivation et d’une notion de sens indispensables à tous. La compréhension de l’objectif à atteindre et l’implication de chacun dans la dynamique de l’entreprise donne une conscience précise du positionnement
individuel et facilite l’intégration et l’envie de faire partie de la même équipe.
Que ce temps de retenue vers l’extérieur soit une ouverture plus claire et partagée vers votre équipe !
N’hésitez pas à vous faire aider car la difficulté première est souvent celle de lever la tête de la mêlée afin de voir la globalité de l’aire de jeu !